- Daniel, mon petit, tu pourrais apporter ces documents à Mademoiselle Nikolaï, une fois que tu as fini ? Elle en besoin d'ici ce soir & je n'ai pas le temps de les lui donner. Daniel leva les yeux au ciel avant de se retourner vers son patron & de prendre les documents à contre-cœur. Cet homme pensait être le seul à être surcharger de travail mais il se trompait.. Daniel & ses collègues journalistes avaient eux aussi une tonne de choses à faire en très peu de temps. - Attendez, chez qui déjà ? - Mademoiselle Nikolaï, la co-rédactrice en chef. Troisième étage, bureau de droite, ne t'a fais pas, tu trouveras facilement. Nikolaï.. Ce nom de famille était familier à Daniel. Le jeune homme ne prit pas le temps de chercher plus, il se remit à l'écriture de ses articles. Il monta finalement au troisième étage en fin d'après-midi, avant de quitter l'agence pour enfin rentrer chez lui. Il toqua donc à la porte de la jeune directrice. Sur cette porte, il y avait une petite plaquette avec écrit: Z. Anastasià Nikolaï, co-rédactrice en chef Daniel fronça des sourcils. Anastasià, cela lui était aussi familier. Il mit à réfléchir rapidement, il connaissait cette jeune femme ou l'avait connu en dehors de l'agence. Soudain, illumination /sbaaf/ Anastanià n'était autre que Anà, une des premières petites amies de Daniel. Ils avaient rompus à cause des mauvaises fréquentations du jeune homme. Dan' se demandait bien à quoi Anà ressemblait aujourd'hui, elle devait sûrement encore plus belle qu'avant. - Entrez ! Les pensées de Daniel disparurent & le jeune homme poussa la porte avant d'entrer dans le vaste bureau de la demoiselle.  

« Oui .. Non mais .. je vois ça avec Charlie et je vous tiens au courant. C'est ça, passez une bonne journée. » Sur le coup de l'énervement, Anà raccrocha d'une manière brutale et se passa les mains dans les cheveux en soupirant longuement. Elle n'aurait jamais cru que diriger un magazine lui donnerait autant de travail. « Seth ! Dis à l'autre qu'il faut que je le vois rapidement, sinon on va perdre un sponsor, et tout de suite ! Son assistant, qui se tenait debout en face de son bureau, s'exécuta de suite et la laissa seule dans son bureau. Elle sentait qu'elle allait péter un plomb si elle ne trouvait pas une solution. Mais, un toquement de porte la sortit de ses pensées. « Entrez ! » Lança-t-elle en ayant les yeux baissés sur son agenda. Ce ne fut que lorsqu'il fut proche de son bureau qu'elle le regarda vaguement sans pour autant le reconnaître. « C'est pourquoi ? » Lui demanda-t-elle simplement, en refermant son agenda.